X COLLOQUE DE LA SITM

Groningen, Pays-Bas

2 au 7 juillet 2001

Sujet:

Conditions et techniques de représentation

 

Adaptation d’un appareil scénique médiéval dans la représentation de l’Assomption de la Vierge à Tlaxcala, Mexique (XVI ème siècle)

Óscar Armando GARCÍA

Universidad Nacional Autónoma de México

(Trad. Caroline Burgeff)

Une représentation de l’Assomption de la Vierge a été réalisée le 15 août 1538 dans la jeune ville de Tlaxcala, dans la Nouvelle-Espagne. Cet événement a été registré par le frère Bartolomé de las Casas dans son oeuvre Apologética Historia Sumaria, et c’est lui même qui, d’après sa propre description, a officié une messe dans le quadre de cette représentation. Cette fête religieuse a été une des multiples manifestations de l’importation formale d’éléments de la théâtralité médiévale européenne en Amérique, dans le cadre du complexe processus d’évangélisation franciscaine qui a eu lieu dans le haut plateau mexicain.

Le but de cette communication est d’identifier, au départ de cette description, les éléments scéniques de cette représentation qui ont leur origine dans le théâtre médiéval espagnol, notamment la solution technique pour réaliser l’Assomption de la Vierge sur scène.

Nous essayerons ainsi de faire une reconstruction de l’événement pour expliquer la manière dont les éléments importés du théâtre médiéval ont été adaptés à la realité socio-culturelle de la jeune Nouvelle-Espagne, lors d’une représentation religieuse interprétée par des indiens dans leur langue d’origine: le náhuatl.

Finalement, nous analiserons les particularités de l’espace qui a servi comme cadre architectonique de cette représentation: la chapelle ouverte du couvent de Tlaxcala.

L’évangélisation de Tlaxcala pendant le XVIème siècle

Le territoire de Tlaxcala était constitué de quatre royaumes indigènes qui, a leur tour, formaient un vaste domaine à l’orient de la vallée de Mexico, dans la route entre la Ville de Mexico et le port de Veracruz. Les tlaxcaltèques se sont alliés aux troupes de Cortés pour mettre fin à une longue période de domination tributaire imposée par le gouvernement centraliste des Mexicas (Aztèques). Grâce à cette alliance militaire, Cortés a reussi a soumettre le royaume Mexica de la Grande Tenochtitlan en 1521. Charles V recompensera cette fidelité en octroyant une armoirie à la ville de Tlaxcala et en la nommant ville loyale en 1535. La chute de Tenochtitlan n’a pas pour autant facilité la conversion religieuse des Tlaxcaltèques, dont le processus d’évangélisation a été plutot lent et difficile comparé à celui qui avait déjà commencé a s’organiser dans la vallée de Mexico et au Michoacán.

Après un processus de négociation avec les autorités sociopolitiques de l’altépetl indigène, les frères franciscains ont pu établir un couvent à Tlaxcala, où les quatre royaumes convergeaient. Ils ont initié le tracé de la ville en ayant le but de réunir la population indigène dans un centre urbain unique.

Grâce aux chroniques du frère Toribio de Benavente ou Motolinía, gardien du couvent de Tlaxcala de 1536 à 1539, nous pouvons apprécier le travail intense des franciscains, basé surtout dans l’organisation de grandes festivités religieuses et de représentations théâtrales pour les commémorations, comme celles qui ont été effectuées entre 1538 et 1539 .

Plusieurs travaux ont déjà exposé l’efficacité que l’utilisation du théâtre religieux a eu comme méthode d’évangélisation dans les territoires conquis de la Nouvelle-Espagne du XVIème siècle. Ces travaux ont commencé a nous fournir des données intéressantes, comme par exemple, les éléments que les indigènes ont apporté à ces représentations, leur réception du sens du message des pièces et des espaces de représentation.

Les pièces qui ont été utilisées par les frères à Tlaxcala, et dans d’autres régions, ont pu avoir comme source directe les textes des représentations de théâtre religieux populaire levantin et catalán. Les frères franciscains du début du XVIème siècle (d’origine espagnole et flamande) avaient la formation et l’information suffisantes pour pouvoir organiser des représentations de passages bibliques ou hagiographiques en langue native dans la Nouvelle-Espagne, où les acteurs ont été les indigènes évangélisés eux-mêmes.

La chronique de la fête de l’Assomption de la Vierge par Bartolomé de las Casas

Pendant les premiers siècles de colonisation et évangélisation américaine, plusieurs frères et chroniqueurs ont écrit une serie de textes qui avaient le but de décrire tout ce qui avait lieu de l’autre côté de la mer Atlantique. Les destinataires européens de ces oeuvres, ont recu une série de renseignements sur les activités des religieux, la description géographique du cadre de l’évangélisation, la conduite des indigènes évangélisés et les faits concrets de ce processus d’acculturation.

L’Apologética Historia Sumaria de Bartolomé de las Casas fait partie de ce corpus de travaux. Son objectif primordial était celui de proposer une explication théorique et philosophique pour pouvoir placer l’indien à l’intérieur du schéma conceptuel aristotélique-chrétien de la nature humaine.

Les chapitres 61-65 (De los artesanos) de l’Apologética sont dédiés, comme leur nom l’indique, aux activités réalisées par les artisans, pour pouvoir ainsi les différencier des activités propres des laboureurs. Particulièrement dans les chapitres 62-64, la qualité du travail des artisans mexicains est mise en valeur. Pour prouver leur excelence, il présente l’exemple des célèbres festivités du jour de Corpus à Tlaxcala en 1538, dont le frère Toribio de Benavente o Motolinía fait mention dans le Traité I, chapitre 15 de son Historia de los indios de la Nueva España.

Las Casas fait référence à un fragment de l’oeuvre Motolinía qu’il cite pour confirmer la disponibilité des indiens pour participer dans les fêtes religieuses. Ce passage, transcrit par Las Casas, diffère de celui que nous observons dans l’édition définitive de Motolinía. Il est très possible que Motolinía lui même ait donné une première version de son texte à Las Casas, lors de son séjour à Tlaxcala; ce fait nous a permis de conserver la description suivante, qui diffère de la version que nous connaissons actuellement de la Historia de los indios...:

Porque se vea la habilidad desta gente diré lo que hicieron y actos que representaron luego el día de Sant Juan Baptista, que fue el lunes siguiente, y fueron cuatro actos que sólo para sacar los dichos en prosa (...) deprendieron de coro y tomaron en la memoria y la representación harto devotamente la anunciación de Sant Juan Baptista hecha a su padre Zacarías, que se tardó en ella obra de una hora, acabando con aquel motete cantado por canto de órgano: Descendit angelus Domini ad Zachariam, y luego adelante en otro tablado representaron la anunciación de Nuestra Señora y fue mucho de ver bajar con Sant Gabriel otros seis o siete ángeles diciendo con canto de órgano Ave María. En el cual acto se tardó en el patio de la iglesia otro tanto como en el primero.

Quelques paragraphes plus tard, Las Casas termine la citation du témoignage de Motolinía et commence à décrire, avec ses propres mots cette fois ci, la visite qu’il a réalisé à la ville de Tlaxcala le 15 août 1538 et la manière dont il a pris la charge d’organiser la célébration de l’Assomption de la Vierge.

Cette représentation a eu un sens particulier, étant donné que le 15 août les tlaxcaltèques célébraient la chute de la grande Tenochtitlan, sous la domination des troupes de l’alliance en 1521, comme Beatriz Aracil l’explique:

...la fiesta de la Asunción de Tlaxcala (...) fue un festejo de carácter a un tiempo político y religioso.

Las Casas est particulièrement soigneux de remarquer l’ambience qui entoure la festivité et les conditions des indiens qui interprétent l’Assomption:

"Otra fiesta representaron los mismos indios vecinos de la ciudad de Tlascala el día de Nuestra Señora de la Asumpción, año de mil quinientos y treinta y ocho, en mi presencia, y yo canté la misa mayor porque me lo rogaron los padres de Sant Francisco, y me la oficiaron tres capillas de indios cantores, por canto de órgano, y doce tañedores de flautas con harta melodía y solenidad, y por cierto dijo allí persona harto prudente y discreta que en la capilla del rey no se pudiera mejor oficiar. Fueron los apóstoles, a los que los representaban, indios, como en todos los actos que arriba se han recitado (y esto se ha siempre de suponer que ningún español entiende ni se mezcla en los actos que hacen con ellos), y el que representaba a Nuestra Señora, indio, y todos los que en ello entendían, indios. Decían en su lengua lo que hablaban, y todos los actos y movimientos que hacían con harta cordura y devoción, y de manera que la causaban a los oyentes y que vían lo que se representaba con su canto de órgano de muchos cantores y la música de las flautas cuando convenía, hasta subir a la que representaba a Nuestra Señora en una nube desde un tablado hasta otra altura que tenían hecha por cielo, lo cual todo estaban mirando en un patio grande, a nuestro parecer más de ochenta mill personas."

De ce passage nous remarquerons: la description de la qualité des chapelles de chanteurs et musiciens; le fait que tous les personnages étaient joués par des indigènes (la Vierge incluse); que la langue de la festivité a été le nahuatl; la dévotion des participants et, finalement, la mention de l’appareil scénique utilisé lors de la représentation, surtout dans la phrase: hasta subir a la que representaba a Nuestra Señora en una nube desde un tablado hasta otra altura que tenían hecha por cielo.

Si nous faisons une révision détaillée des deux passages décrits par Las Casas, nous nous trouvons devant la présence, à Tlaxcala, d’un appareil scénique similaire a ceux décrits également dans différentes chroniques levantines, surtout dans celles qui font référence aux représentation assomptionistes de Valence et Elche. Dans les deux cas, le tlaxcaltèque et le levantin, nous trouvons primordialement:

  1. La necessité de faire monter d’un endroit à un autre le personnage de la Vierge.
  2. L’utilisation d’un "nuage" ou araceli pour transporter celui ou celle qui personnifie la Vierge.
  3. La présence d’un deuxième niveau ou "ciel" ou la Vierge est recue et à partir duquel on manipule l’appareil qui sert à faire monter le "nuage".

Dans les passages de Motolinía auxquels on fait référence, le mot aparejados est plusieurs fois utilisé comme synonyme de escenario:

Tenían cerca de la puerta del hospital aparejado para representar un auto...

ce terme faisait référence à ce qui, à l’époque, dénomait un complexe système de cordes et poulies, similaire à celui utilisé dans les navires. Il ne faut pas être surpris du fait que, pour l’époque à laquelle ces représentations ont été réalisées, les frères avaient déjà importé depuis la péninsule, ce système d’appareils scéniques.

D’autre part, la fête de l’Assomption a été un des cultes les plus repandus, par les franciscains dans les premières périodes de l’évangélisation de la Nouvelle-Espagne. Il ne faudrait pas s’etonner si l’un d’entre eux a rapporté un exemplaire d’un ouvrage ressemblant aux consuetas ou livrets de la représentation assomptioniste de la région levantine.

Révisons maintenant le lieu de la représentation de l’Assomption, un espace architectonique qui a été concu pour recevoir diverses activités évangélisatrices, et qui était intégré à l’ensemble du couvent: la chapelle ouverte.

La chapelle ouverte, un espace architectonique de l’évangélisation

La chapelle ouverte a été, sans doute, un espaces très significatif pour l’évangélisation. Il s’agit d’une petite construction adossée aux couvents et chapelles principales et dirigée vers l’atrium. Dans cet espace, il était possible de réaliser certains rites litturgiques, mais ces espaces ont été surtout utilisés comme endroits de catéchisation et de prédication, en considérant deux éléments culturels primordiaux: d’une part le manque, chez les indigènes, d’une habitude aux espaces sacrés fermés et, d’autre part, le grand nombre de participants aux processus de conversion.

Le premier élément qui attire l’attention est la localisation de la chapelle ouverte, en considérant que ces édifications étaient les premières à être construites. Hypothétiquement, ces chapelles avaient une fonction initiale en tant que visites, c’est-à-dire, qu’elles servaient comme premier point d’évangélisation et de fondation future d’un village. Si les conditions le permettaient, ces chapelles servaient comme point de départ pour continuer la construction du couvent et de l’église. Le complexe architectural prennait forme progressivement, intégrant la grande cour ou atrium et, dans certains cas, les chapelles posas dans les coins du quadrangle de l’atrium, comme points de référence lors de la célébration des processions. Finalement, l’aire de l’atrium était délimitée, la chapelle ouverte restait ainsi comme espace en plein air destiné au culte, à la catéchisation et aux célébrations dans un jeu spatial avec la cour atrial. Tel est le format que l’on observe actuellement dans les couvents de différentes régions de l’ancienne Nouvelle-Espagne.

Même si ces modèles de construction n’ont pas été retrouvés dans l’Europe du Moyen Age, ces espaces ont collaboré dans les processus de conversion réligieuse en imposant de nouveaux schémas visuels dans un espace cérémonial, si l’on considère l’omnidirectionnalité constante des anciens espaces rito-urbains méso-américains, et l’unidirectionnalité visuelle que la litturgie chrétienne établit dans ses espaces sacrés.

Adaptation de l’appareil scénique européen dans la chapelle ouverte de Tlaxcala

Le couvent de Tlaxcala, dedié à notre Dame de l’Assomption, est un des premiers à être édifiés dans la Nouvelle-Espagne, entre 1534 et 1570. Il se trouve situé sur une petite coline, au sudest d’une petite vallée sur laquelle se croisaient, à l’époque précortésiènne, les routes commerciales et le territoire commun des quatres royaumes de Tlaxcala dont nous avons déjà parlé.

L’élection de cet endroit pour y réaliser la construction du couvent a pu être dictée par plusieurs facteurs: une situation stratégique par rapport aux quatre Royaumes indigènes, la présence d’une source d’eau au sommet de la colline et la présence d’un généreux filon de pierre, sur le côté, à proximité du site.

Le couvent possède basiquement les mêmes éléments d’un couvent européen (chapelle, cloître, dortoirs, réfectoire, cuisine, jardin potager, salle de lecture). A Tlaxcala, toutefois, on a commencé à expérimenter avec des éléments originels qui ont été adaptés aux besoins et aux circonstances de l’évangélisation locale: ces éléments sont la chapelle ouverte et la cour atriale (Fig. 1).

La situation géographique particulière du couvent de Tlaxcala (qui se trouve edifié sur une colline) fait qu’il y existe 2: La cour supérieure ou haute, qui s’intègre à l’ensemble conventuel en soi et une cour ou basse ou inférieure, qui a été probablement le premier endroit où l’évangélisation a eu lieu, pendant que le reste du couvent se construisait. Ces deux cours sont reliés par un perron et à demi trajet de celui-ci se trouve une chapelle ouverte que nous appelerons la chapelle de la cour inférieure.

La disposition de cette chapelle et les données recueillies par les sources historiques, nous permettent de situer la représentation Assomptioniste décrite par Las Casas, dans cette chapelle de la cour inférieure du couvent. Sa disposition spatiale particulière permettait la domination visuelle et accoustique d’un grand auditoire. Au moment où cette représentation a eu lieu, le couvent et l’atrium supérieur se trouvaient en pleine construction (Fig. 2).

Nous comptons également avec le témoignage du chroniqueur civil Diego Muñoz Camargo où il décrit cette chapelle ouverte de la cour:

...capilla [...] en la cual se dice misa algunas veces y tiempos del año, en días solemnes y pascuas, especialmente el día de nuestra Señora, el 15 de agosto, que es la invocación de esta iglesia, y los días del Corpus Christi, que son las veces que acuden la mayor parte de gente de esta provincia a oir misa,...

c’est-à-dire quíl y aurait une coincidence dans le jour de la célébration (l’Assomption de la Vierge) indiqué dans le recit de Las Casas et celui de la description de Muñoz Camargo.

La piste la plus sure pour pouvoir affirmer que la représentation de l’Assomption a eu lieu dans cette chapelle est probablement la disposition et le format de l’immeuble. La chapelle est une construction octogonale avec un prebistère polygonal, ouvert à l’avant par des arches en accolades, délimités par des gros piédestaux qui servent d’appui à une voûte d’ogives. Le toit présente une frise supérieure encadrant une sorte de balcon qui se communique avec une chapelle supérieure, dont le front se dirige vers la cours atriale supérieure. Sur la partie posterieure de la frise supérieure de la chapelle nous pouvons observer des perforations qui, très probablement, auraient pu servir pour soutenir les grandes poutres d’appui de l’appareil qui permettait la montée et la descente des acteurs, de manière semblable à la disposition que l’on retrouve dans la coupole de la basilique de Sainte Marie à Elche. Cette curieuse disposition (surtout si l’on observe le profil de l’immeuble) nous rappelle l’utilisation probable d’un appareil scénique qui aurait pu servir pour mener l’action de l’assomption de la Vierge et comme aire de "ciel". (Fig. 3)

Nous pouvons situer la première période de construction de cette chapelle entre 1530 et 1536, ce qui confirme qu’au moment de la célébration décrite par Las Casas, la construction devait se trouver assez avancée en probablement telle qu’on l’observe aujourd’hui, bien qu’il existe la possibilité que pour 1538 la construction ait presenté encore quelques matériaux périssables (poutres en bois ou toit en feuille de palmier). Ceci, toutefois, n’aurait pas affecté la disposition et l’emplacement que la chapelle aurait pu avoir depuis le debut, par rapport à la cour infériure et au restant de l’ensemble du couvent (Fig. 4).

 

Considérations finales

L’analyse des sources, tant écrites qu’iconographiques, que d’une certaine manière ont registré les événements les plus significatifs des processus d’évangélisation dans la Nouvelle-Espagne du XVIème siècle, nous ont permis de distinguer et de découvrir les éléments de la théâtralité médiévale qui ont encore eu un usage et un sens au délà des frontières de l’Europe.

Pour l’étude d’un espace architectonique, qui a pu être utilisé comme scénario, nous proposons une méthodologie qui puisse intégrer une relation entre le document historique écrit, et l’observation méticuleuse des vestiges de l’immeuble (document/monument). Les deux témoignages de Motolinia et Las Casas que nous présentons nous ont permis d’identifier avec plus de certitude l’endroit où ces représentations étaient presentées et l’appareil scénique qui aurait pu être utilisé, manque d’une donnée plus précise de la part des chroniqueurs de l’époque. Ce procédé nous permet d’arriver à consolider des reconstructions historiques encore plus précises sur un événement théâtral qui a eu lieu il y a très longtemps et dont on ne connait que quelques éléments.

Avec ce travail nous avons voulu remarquer, un parmi les nombreux témoignages que nous pouvons trouver dans les sources historiques, qui nous renseignent sur ces éléments de la téâtralité médievalé qui ont survecu dans monde américain.

Il faut garder à l’esprit qu l’on ne rencontrera pas seulement ces éléments au XVIème siècle lors des premieres étapes de l’évangélisation, mais on retrouvera leur intense permanence dans différents phénomènes de dévotion et de culte populaire pendant plusieurs siècles.

Processions, dances dialoguées, représentations théâtrales de la Passion et de la Nativité, l’ Epiphanie, et les fêtes du Carnaval, sont des témoignages vivants des traditions d’origine médiévale qui se maintienent au sein d’un complexe calendrier des festivités réligieuses mexicaines au XXIème siècle.

 

FIG. 1

 

FIG. 3

 

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